L'autosexualité : Et si votre plus grand fantasme, c'était vous ?
- Rachael Hibbert
- 6 avr.
- 4 min de lecture
Et si on se déshabillait pour de vrai—et que l'on se plaçait au cœur de notre propre désir ?

Miroir, mon beau miroir… Est-ce que je m’excite ?
Et si votre plus grand turn-on… c’était vous ?
Nous vivons dans un monde obsédé par l’attraction externe. Les applis de rencontres. Les langages de l’amour. La validation par les autres. Mais que se passe-t-il lorsque le regard se tourne vers l’intérieur ? Quand le désir ne cherche pas un autre corps, mais repose, calmement et avec confiance, dans votre propre peau ?
Bienvenue dans le monde de l’autosexualité.
L’autosexualité est une orientation sexuelle légitime dans laquelle une personne ressent une attirance sexuelle primaire envers elle-même. Ce n’est pas juste un amour du plaisir solo, ni juste de la positivité corporelle. C’est le fait d’être votre propre plus grand fantasme. Et non—ce n’est pas du narcissisme. Déconstruisons ça maintenant.
L’autosexualité, c’est quoi exactement ?
Soyons clairs : l’autosexualité, ce n’est pas simplement aimer se masturber. Ce n’est pas juste être confiant. C’est une attirance sexuelle constante envers soi-même. Vos fantasmes vous incluent souvent. Votre excitation peut venir de votre image, de vos pensées ou de votre corps. Vous n’aimez pas seulement votre corps. Vous êtes excité par lui.
À cela s’ajoute l’autoromantisme : l’attirance romantique envers soi-même. Se faire des cadeaux. Se dire « je t’aime » dans le miroir. Se rêver en amoureux(se) idéal(e).
Et puis il y a l’autoérotisme : les pratiques sexuelles en solo. Un comportement, pas une orientation.
En bref :
Autosexuel(le) = Attiré sexuellement par soi-même.
Autoromantique = Éprouve de l’amour romantique pour soi.
Autoérotique = Se masturbe ou pratique le plaisir en solo (sans implication identitaire).
Pour en savoir plus, lisez cet article de Medical News Today.
Autosexualité ≠ Narcissisme (Tuons le cliché)
On remet les pendules à l’heure : s’aimer ne veut pas dire être égocentrique.
Le narcissisme est enraciné dans l’ego et le besoin de validation externe. L’autosexualité ? Elle est enracinée dans l’intimité. C’est une attirance profonde et incarnée envers soi—pas un sentiment de supériorité.
Kourtney Kardashian a récemment parlé ouvertement de son identification possible à l’autosexualité. Elle a évoqué l’excitation ressentie en se maquillant, en s’habillant pour elle-même, en s’honorant à travers des rituels en solo. Ce n’est pas de l’égo—c’est de l’incarnation.
Comment savoir si vous êtes autosexuel(le) ?
Ces affirmations vous parlent ?
Vous fantasmez sur vous-même.
Votre excitation vient de votre reflet, de votre corps, de votre propre présence.
La masturbation n’est pas une alternative—c’est votre expérience préférée.
Vous vous sentez sexuellement plus comblé(e) en solo.
L’autosexualité est un spectre. On peut aimer l’intimité avec les autres. Ou se sentir comblé(e) par soi-même.
Est-ce sain ? Parlons psychologie.
Comme toute orientation, l’autosexualité a ses lumières et ses ombres.
Bienfaits :
Estime de soi et image corporelle améliorées : Une relation plus saine avec son propre corps.
Santé mentale renforcée : Le plaisir centré sur soi peut calmer, ancrer, réconforter.
Connaissance de soi accrue : Mieux connaître ses désirs aide aussi en couple.
Défis :
Stigmatisation : Souvent perçue comme de la vanité.
Tensions relationnelles : Les partenaires peuvent mal interpréter le focus sur soi.
Honte intériorisée : Difficile à assumer quand la norme sociale dit que c’est “bizarre”.

Le sexe en solo ≠ l’autosexualité (Mais ça peut être sacré)
Clarifions les choses : se masturber ne fait pas de vous un(e) autosexuel(le).
La majorité des gens se masturbent. Beaucoup aiment ça. C’est de l’autoérotisme, pas de l’autosexualité.
L’autosexualité ne dépend pas de ce que vous faites. Elle concerne ce qui vous excite. Et si ce qui vous excite, c’est vous—là, on parle d’autre chose.
Cela dit, le plaisir en solo peut être sacré. Rituel au miroir. Célébration de soi. Toucher sans honte.
"Faire l’amour à soi-même ne fait pas de vous un(e) autosexuel(le). Mais fantasmer sur soi, être son propre désir… là, on déshabille quelque chose de plus profond."
Les autosexuel(le)s peuvent-ils avoir des relations ?
Bien sûr. Beaucoup en ont.
Certaines personnes autosexuelles aiment aussi le sexe ou les relations avec d’autres. D’autres non. Ce n’est pas une question d’isolement. C’est une question d’écoute de soi.
L’autosexualité n’exclut pas la connexion. Elle commence juste par vous.
"L’autosexualité n’est pas une prison—c’est une permission."
Conclusion : Déshabillons la honte
L’autosexualité peut déranger. Mais elle n’est ni étrange ni erronée.
C’est une forme légitime, belle, et souvent incomprise d’amour de soi et d’autonomie sexuelle. Dans un monde obsédé par la recherche de “l’élu(e)”, et si c’était vous, depuis le début ?
Vous avez le droit de flirter avec votre reflet. De vous séduire. De vous allumer.
Parfois, l’intimité la plus profonde commence à l’intérieur.
Prêt(e) à explorer votre moi nu ?
Si vous ressentez l’envie d’aimer plus profondément—sexuellement, émotionnellement, spirituellement—je suis là pour vous.
Que vous exploriez l’autosexualité, déconstruisiez la honte, ou cherchiez une connexion plus authentique à votre corps et vos désirs, je vous propose :
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— Rachael
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